Les chats attendent à la porte
Les chats attendent à la porte
Les chats attendent à la porte
Les chats attendent à la porte
Quelqu'un doit les faire entrer
Le bruit de rue n'arrête jamais
Et même plus tard dans la nuit il arrive jusqu'ici
Par la fenêtre restée ouverte, la poussière de 100 000 pas
Se dépose doucement sur le tapis
En face il y a des vieux
Ils ferment leur porte à triple tour
Derrière les rideaux en plein jour
Ils observent l'ennemi
Sous le boulevard le tonnerre gronde et la terre bouge un peu
L'oreille collée au plancher j'entend dormir la banlieue
Les chats attendent à la porte
Les chats attendent à la porte
Les chats attendent à la porte
Quelqu'un doit les faire entrer
La pluie tombe doucement pendant que de grosses gouttes
Se jètent des corniches
Une femme finie sa cigarette avant de plonger
dans l'escalier du métro
Elle ressemble étrangement à cette fille à moitié nue
Qui nous regarde dans les yeux de son affiche dans la rue
De son coeur tombait des petites gouttes chaudes
Qui se perdaient
Comme des soupirs dans l'abîme de ces choses qu'on ne fera jamais
Les chats attendent à la porte
Les chats attendent à la porte
Les chats attendent à la porte
Quelqu'un doit les faire entrer
Les bandits sont enfin rentrés dormir
Et les nuages oublient ces dernières gouttes
Dans le silence quelque part un coeur éclate
Encore un accident de la déroute
Voilà le chat qui revient
Une ombre dans la rue
Une souris dans sa gueule fait la morte
Ici on ne joue plus
Mais le soleil revient toujours
Les chats attendent à la porte
Les chats attendent à la porte
Les chats attendent à la porte
Quelqu'un doit les faire entrer