Festival de la chanson de Saint-Ambroise
31 mars 2012
(Chicoutimi) Daniel Lavoie partagera son expérience et son savoir avec des dizaines de jeunes artistes lors de la prochaine édition du Festival de la chanson de Saint-Ambroise. En tant que porte-parole, il a déjà hâte de rencontrer ces interprètes et d'échanger des trucs avec eux.
L'auteur-compositeur-interprète, actuellement en tournée dans la région où il offre trois spectacles, a accepté le rôle de porte-parole avec plaisir.
«J'espère jouer le rôle d'encourageur de passion, de stimulateur et de partageur d'expérience. Je ne donnerai pas des conseils, mais je demanderai plutôt aux jeunes ce qu'ils désirent, eux», explique Daniel Lavoie, qui a récemment célébré ses 40 ans dans le métier.
«Je vais demander aux jeunes pourquoi ils veulent faire ce métier. S'ils me disent que c'est simplement pour la gloire et être une vedette, ce n'est pas une bonne raison. Ces jeunes n'auront pas la chance d'aller bien loin. La musique, ce n'est pas simplement un univers de lumière, c'est un vrai métier et il faut travailler fort. Le meilleur exemple est certainement Céline Dion, qui a fait du travail acharné pour se rendre où elle est aujourd'hui», explique Daniel Lavoie.
L'artiste est présentement en tournée aux quatre coins du Québec. Il a dû y penser quelques jours avant d'accepter le rôle de porte-parole du Festival de la chanson de Saint-Ambroise. «J'avais prévu prendre ça plus «molo» cet été, avec tous ces spectacles. Mais j'ai finalement accepté, car j'aime beaucoup les festivals et j'ai hâte de rencontrer les jeunes», note Daniel Lavoie.
La directrice générale du festival, Catherine Boulay, était donc enchantée lorsqu'elle a appris que Daniel Lavoie serait des leurs. «Nous étions vraiment très heureux, car il faisait partie de nos premiers choix. En tant qu'auteur-compositeur-interprète, il en a beaucoup à offrir aux participants», mentionne Mme Boulay.
En français
Originaire du Manitoba, Daniel Lavoie a fait le choix de poursuivre sa carrière en français, sa langue maternelle. «Je parle aussi bien en anglais et je suis autant à l'aise dans les deux langues pour écrire. Mais c'est un choix que j'ai fait il y a une dizaine d'années», explique celui qui a signé quelques albums anglophones au cours de sa carrière.
Même s'il compose en français, Daniel Lavoie ne se considère pas qu'il défend la langue de Molière. «On a beau s'accrocher à une langue, ce n'est qu'un moyen de communication et probablement que le français va finir par disparaître un jour ou l'autre», a indiqué Daniel Lavoie.
C'est en quelque sorte un grand retour pour l'artiste qui vient de célébrer son 63e anniversaire.
«J'ai longtemps fait des comédies musicales. Durant cette tournée, j'offre les chansons qui m'ont fait connaître. J'ai une très belle réponse du public», souligne-t-il.
Jeudi à Dolbeau-Mistassini et vendredi au Théâtre Palace Arvida, c'est à Alma, samedi, qu'il terminera sa tournée de spectacles.
Patricia Rainville
Le Quotidien