Notre-Dame de Paris: Retour époustouflant de la troupe et public en délire!
Alors que le journal "Le Parisien" remettait samedi matin en cause la qualité du spectacle "Notre-Dame de Paris", de retour à Bercy, à Paris, pour trois représentations exceptionnelles, la rédaction de Purepeople.com est allée s'installer confortablement dans les fauteuils du Palais omnisports dimanche en fin de journée pour découvrir ce qu'il en était.
Le rendez-vous était de toute façon pris de longue date. Pas question de rater ce show.
La pression monte. Ne va-t-on pas être déçus de revoir la formation originelle de la "tragédie musicale" de Richard Cocciante et Luc Plamondon treize ans plus tard? Sans costume? Sans décor? Loin du Palais des Congrès qui a fait salle comble des mois durant? Les mélodies et les textes n'ont-ils pas pris un coup de vieux? Les interprètes sont-ils aussi crédibles qu'à l'époque? La magie va-t-elle opérer?
Dimanche 18 décembre, la salle est pleine à craquer, la lumière se fait sur l'orchestre philharmonique d'Ukraine mené par le talentueux Guy St-Onge et Bruno Pelletier fait son entrée sur "Le Temps des Cathédrales". Nous retenons nos souffles, fermons les yeux et nous voilà treize ans en arrière. Quelle merveille. La voix est intacte et semble même plus puissante.
Puis c'est au tour de Luck Mervil de reprendre son rôle de Clopin avec "Les sans-papiers", Patrick Fiori et Julie Zenatti de rejouer Phoebus et Fleur de Lys pour "Ces diamants-là", Hélène Ségara de redevenir Esmeralda, l'illustre "Bohémienne", et de retrouver Garou, Daniel Lavoie et Fiori interprétant "Belle". Les morceaux-phare se suivent en deux actes, ils sont désormais gravés dans la mémoire collective.
Rien n'a changé et même si le visuel n''est plus celui de l'époque, l'orchestre et les choeurs de Kiev apportent une puissance inégalable à ce spectacle d'une rare beauté. L'amitié et l'émotion des artistes sont palpables.
Le show se termine sur d'extraordinaires performances de Lavoie sur "Être prêtre et aimer une femme", de Pelletier sur "Lune" devant la salle du POPB illuminée par les téléphones portables, d'Hélène Ségara, qui ne retient pas ses larmes sur "Vivre" et de Garou sur "Danse mon Esmeralda".
La troupe, très émue, se retrouve une dernière fois sur scène pour remercier tous les acteurs de cette merveilleuse aventure qui a repris l'an dernier à Kiev et entonne avec le public Belle et Le Temps des Cathédrales.
Et personne n'a envie que cela s'arrête...