Album «Le bébé dragon»
Daniel Lavoie vient de lancer «Le Bébé Dragon», son premier album pour enfants. Il utilise des mots aussi recherchés que «tilleul, reinette, cantique, gobeuse», et des instruments comme le banjo et la contrebasse, qui créent une musique «moins typiquement enfant». Bref, ce n'est pas parce qu'ils sont petits qu'on leur fait gober n'importe quoi! «On leur a donné de la musique qu'ils aiment et des textes qui leur parlent», résume Daniel Lavoie qui a participé à l'écriture des 14 chansons de «Bébé Dragon», avec sa compagne Louise Dubuc et Mario Proulx». En fait, quand Daniel a terminé la composition, où Mario Proulx et Louise Dubuc ont participé aux texts, il s'est retrouvé avec quasiment 25 chansons: «Quand je suis tombé dans cette talle-là, les idées ont déboulé. Je pense que ce sera une trilogie.»
Les enfants, il connaît. Il en a trois: l'aîné est adulte, la cadette adolescente, et le benjamin, Joseph, un petit garçon de sept ans. Ça fait donc 25 ans qu'il écoute de la musique pour enfants. Et s'il a voulu «mettre son grain de sel» dans ce domaine, ce n'est pas pour dénigrer ceux qui l'ont fait avant lui. «Je souhaitais simplement arriver avec quelque chose de différent, mais pas trop», explique-t-il.
Sans Joseph, «Le Bébé Dragon» n'aurait jamais vu le jour, affirme Daniel Lavoie sans hésitation. «J'ai écrit à partir de mes contacts avec la petite enfance, précise le chanteur. On oublie vite. Mais avec Joseph, je me suis forcément tenu tout près de ce monde.»Son petit bonhomme fut son premier public. «Il m'a fait corriger bien des phrases qu'il ne comprenait pas», mentionne-t-il.
Aux sons de la contrebasse (Sylvain Gagnon), du piano (Daniel Lavoie), de la guitare (Marc Vallée), des percussions (John Hugues Legend) et du banjo (Jean-Guy Grenier), se greffent des bruits de pop corn qui éclate, des gazouillis d'oiseaux, des miaulements, des hurlements et des pets sonores. Il y a des chansons pour rire, d'autres pour s'endormir. Il est question de tornade, de vaisseau spatial, de la crainte des loups, de la lune et d'un irrésistible petit dinosaure. «Je veux parler à ma mère, pas à mon père, pas à mon frère, je veux parler à maman», lance un futur astronaute. «Comment fait-on quand on est grand pour dormir loin de nos parents», demande un jeune curieux
Daniel Lavoie a refusé une série de spectacles pour l'automne. «Je ne dis pas non aux spectacles pour enfants, nuance-t-il. Mais actuellement, je ne suis pas prêt. Si un jour je le fais, ce sera avec deux ou trois musiciens, comme sur le disque.» Quant au spectacle, c'est une suite logique, mais Daniel ne sera pas sur scène: «Moi, je n'y serai pas, mais ce n'est pas important. La vedette, c'est le Bébé dragon, pas moi. Pour qu'il y ait un spectacle, il fallait qu'il y ait assez de chansons que les enfants connaissent. Pour le concept du spectacle, ce seront des comédiens qui joueront des personnages, avec beaucoup de vie et de couleurs, et ce, sur mes chansons. Ce sera amusant. De toute façon, c'est très dur à chanter.Il faut entrer dans un état d'âme qui est presque revenir au premier degré. L'écriture est plus facile, mais s'inscrire dans un spectacle pour enfants demande une totale disponibilité d'esprit.»
Les enfants, il connaît. Il en a trois: l'aîné est adulte, la cadette adolescente, et le benjamin, Joseph, un petit garçon de sept ans. Ça fait donc 25 ans qu'il écoute de la musique pour enfants. Et s'il a voulu «mettre son grain de sel» dans ce domaine, ce n'est pas pour dénigrer ceux qui l'ont fait avant lui. «Je souhaitais simplement arriver avec quelque chose de différent, mais pas trop», explique-t-il.
Sans Joseph, «Le Bébé Dragon» n'aurait jamais vu le jour, affirme Daniel Lavoie sans hésitation. «J'ai écrit à partir de mes contacts avec la petite enfance, précise le chanteur. On oublie vite. Mais avec Joseph, je me suis forcément tenu tout près de ce monde.»Son petit bonhomme fut son premier public. «Il m'a fait corriger bien des phrases qu'il ne comprenait pas», mentionne-t-il.
Aux sons de la contrebasse (Sylvain Gagnon), du piano (Daniel Lavoie), de la guitare (Marc Vallée), des percussions (John Hugues Legend) et du banjo (Jean-Guy Grenier), se greffent des bruits de pop corn qui éclate, des gazouillis d'oiseaux, des miaulements, des hurlements et des pets sonores. Il y a des chansons pour rire, d'autres pour s'endormir. Il est question de tornade, de vaisseau spatial, de la crainte des loups, de la lune et d'un irrésistible petit dinosaure. «Je veux parler à ma mère, pas à mon père, pas à mon frère, je veux parler à maman», lance un futur astronaute. «Comment fait-on quand on est grand pour dormir loin de nos parents», demande un jeune curieux
Daniel Lavoie a refusé une série de spectacles pour l'automne. «Je ne dis pas non aux spectacles pour enfants, nuance-t-il. Mais actuellement, je ne suis pas prêt. Si un jour je le fais, ce sera avec deux ou trois musiciens, comme sur le disque.» Quant au spectacle, c'est une suite logique, mais Daniel ne sera pas sur scène: «Moi, je n'y serai pas, mais ce n'est pas important. La vedette, c'est le Bébé dragon, pas moi. Pour qu'il y ait un spectacle, il fallait qu'il y ait assez de chansons que les enfants connaissent. Pour le concept du spectacle, ce seront des comédiens qui joueront des personnages, avec beaucoup de vie et de couleurs, et ce, sur mes chansons. Ce sera amusant. De toute façon, c'est très dur à chanter.Il faut entrer dans un état d'âme qui est presque revenir au premier degré. L'écriture est plus facile, mais s'inscrire dans un spectacle pour enfants demande une totale disponibilité d'esprit.»