Le cimetière des rêves
Paroles: Patrice Guirao;
Musique: Daniel Lavoie
C'est quelque chose au fond de soi
Qui nous ressemble et ne change pas
Un champ tout barbelè, des soleils enchaînés
On’y arrive un jour trop tard y'a rien qui le signale
Que le poids et le trop-plein
De tous ces trucs tellement banals
À force d'avancer quoi qu'il en coûte
Pour se mettre à l'abri
À force de tout laisser sur sa route
C'est la vie qu'on oublie
À force d'avancer et coûte que coûte
Pour chercher un l'abri
À force de tout laisser sur sa route
C'est sa vie qu'on renie
Y'a des pierres que le vent soulève
Des regrets que l'on achève
On trouve la vie trop brève
Dans le cimetière des rêves (bis)
On regarde tout autour se disant que c'est trop tôt
Qu'on n'a pas tout fait le tour c'est un champ
de coquelicots
Ils sont là, dans leur sommeil plus rien ne f'ra
Qu'ils se réveillent
Ni nos révoltes ni nos espoirs ni nos pardons
si dérisoires
À force d'aller de doute en doute pour devancer la vie
À force de ne rien trouver sur sa route
C'est sa vie, qu'on renie
Quand il n'y a plus de route et plus rien devant
Quand il n'y a plus de doute qu'il ne reste plus
de temps
Y'a les pierres que le vent soulève
Des regrets que l'on achève On trouve la vie trop brève
Dans le cimetière des réves (bis)